Claude Nougaro
Le prince de la Ville Rose

par Luc Antonini 
 

Né à Toulouse, Claude Nougaro, aux origines savésiennes, a connu le succès grâce à la chanson, notamment celle dédiée à sa ville, dont il était devenu l’un des plus grands poètes. Disparu il y a six ans, il compte toujours autant d’admirateurs. La souche savésienne des Nougaro est bien implantée sur la ligne Poucharramet-Rieumes-Lautignac dès le début du XVIIe siècle ce qui laisse penser à une implantation ancienne au moins dès les années 1470 avec le repeuplement qui suit la désertification de cette région provoquée par la guerre de Cent ans.
À Lautignac, deux branches de Nougaro laboureurs sont mentionnées dans le terrier de 1630 : celle de Bertrand à la Nère et celle de Jean au Padouenc. Ce sont des paysans notables puisque Jean est premier consul en 1641. À Poucharramet, le premier Nougaro se marie en 1609. Établie au Jourdan la famille prospère et donne plusieurs branches dans les années 1670. Nicolas Nougaro est consul du bourg hospitalier en 1679 où peu de temps avant Antoine voit le jour. Fils cadet, il est métayer et ainsi se retrouve à Rieumes.

 

Il  épouse Jeanne Marie Cazaux qui lui donne plusieurs enfants dont Georges, né à Rieumes en 1733, laboureur. Ce dernier se lie en premières noces à Savères en 1760 à Françoise Moncharramet. Un de leurs enfants, Dominique, né à Rieumes en 1794, cultivateur à Cambernard, épouse en 1818, Françoise Fanjau, veuve de Barthélemy Bistos. Leur fils aîné, Antoine se marie avec Françoise Lacours et s’installe chez ses beauxparents au Bois de la Pierre où naît leur fils Dominique. Ce dernier s’établit à Muret où il décède en 1917. De son union avec Laurence Delos deux enfants naissent dont Alexandre, né à Muret en 1876 qui a de Cécile Rougé, Pierre, père de Claude Nougaro. 

Patronymes étudiés : Caranzano – Cazaux – Delos – Fanjau – Lacours – Lumini – Moncharramet – Nougaro – Rabbione – Rougé – Salvignol – Tellini

© Généalogie Magazine N° 295